
1. État d'une personne ou d'une collectivité soumise au pouvoir tyrannique d'une autre personne ou d'un groupe de personnes dans l'ordre politique et social.
2. État de celui dont la volonté, la liberté personnelle sont dominées par des forces contraignantes intérieures ou extérieures à lui-même.
Y a-t-il un autre mot qui définisse mieux la condition de celui qui est assujetti à la Sécurité sociale ? Contraint de cotiser et de jeter le fruit de son travail dans un Trou sans fond pour complaire aux politiciens et aux syndicalistes de la Soviétie française ? Tout ceci au nom de la "solidarité" ? Solidarité à sens unique, évidemment, car si l'esclavagiste est "solidaire" de l'esclave (par cupidité et par intérêt), l'esclave, lui, n'a rien à gagner à cette "solidarité".
Ce faisant, l'esclavagiste devient d'une certaine façon dépendant de son esclave : il doit empêcher à tout prix une révolte des esclaves, qui lui ferait tout perdre. Même Hegel l'avait compris (la fameuse "dialectique du maître et de l'esclave"). L'esclavagiste n'a que deux armes : la contrainte légale ("vous devez respecter la loi, sinon vous serez punis"), et le discours culpabilisant ("ce n'est pas bien de ne pas respecter la loi"). Alors que ces deux armes deviennent chaque jour plus inefficaces, l'esclavagiste se rend compte qu'il ne pourra pas compter éternellement sur la bêtise et la soumission de l'esclave. Un jour ses privilèges seront mis à bas, ses mensonges seront exposés, et son oppression cessera définitivement. Son combat est toujours un combat d'arrière-garde.
2 commentaires:
Chère laure,
Il me semble que, si votre argumentation est tout à fait juste, vous oubliez une chose importante: avec tout ce basard, on oublie de parler des vivant.
Cela fait des années qu'en Fraonce on fait des cérémonies pour les morts, on s'excuse des horreur qu'on commise les morts, on se flagelle pour faire acte de repentance vis à vis des morts ... mais en attendant il y à des vivants qui crèvent de faim dans les rues, des enfants qui sont condamnés à la misère par l'effondrement de l'école, etc ...
A trop parler des morts et des opprimés qui sont aujourd'hui dans un monde meilleur, on oublie un peu trop vite ceux que nous pourrions sauver aujourd'hui.
Ne doutons pas que dans 20 ou 50ans, nos enfants élèveront des monuments à les mémoire de ceux que nous aurions put sauver, mais que nous avons préféré oublier.
En effet, je crois que les "lois mémorielles" sont une façon de refuser de voir le présent, en se tournant vers un passé tantôt glorieux, tantôt honteux.
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